L’Arel est née de l’initiative de la commission culturelle extra-municipale et de Mr Piatti animateur municipal (fédération des œuvres laïques). Elle a eu pour mission d’assurer l’animation permanente de Revin. Il s’agissait de mettre en place une structure et des collaborateurs bénévoles autour de l’animateur.
1980
En 1980, l’Arel est agréé par le Ministère de la Jeunesse et des Sports et des loisirs. Elle compte 85 adhérents. En 1985, construction d’un espace culturel (salle de spectacle municipale) avec l’aide de l’Arel qui revendique une place dans son fonctionnement. Il est constitué une commission extra-municipale d’animation culturelle (CEMAC). En 1986, l’Arel compte 150 adhérents et sa volonté est de promouvoir une culture de qualité au bénéfice du plus grand nombre. Avant que l’Arel n’existe, Revin était un désert culturel.
1990
En mars 1990, départ de l’animateur et la ville souhaite un nouveau support et opte pour la Fédération Régionale des Maisons de la Jeunesse et de la Culture. La ville met à disposition un animateur mais il n’est plus à temps complet ; cela engendre une cassure entre la ville et l’association. Comme l’exprime Claude Mleczak, fondateur de l’Arel : « Alors que Revin était un désert culturel, alors que l’emploi fichait le camp par tous les bouts, nous nous sommes battus comme des fous…..c’est encore et toujours l’Arel. Si nous n’avons pas donné dans le populaire alors je me demande qui peut le faire ! » Il est à noter que le président de l’Arel était proviseur du collège de Revin et certains professeurs étaient des élus municipaux, ce qui a entrainé des enjeux de pouvoirs et parfois de rapports de force.
1990 à 2000
Sur cette décennie, le virage important de l’Arel a été de prendre la fonction employeur avec en 1998, l’embauche de deux emplois jeunes (secteur enfant et jeunesse) et d’un troisième en 2000 sur le multimédia. Cette période voit également la naissance du festival Contrebande qui est un festival des arts de rue transfrontalier. Ce qui permet à l’Arel d’obtenir des financements européens via Interreg. Et à contrario, la fête du pain, grand moment de fête populaire s’éteint suite à des travaux, des réglementations qui se durcissent et certainement un essoufflement des bénévoles.
2000 à 2010
En 2001, la Ville qui nous prête des locaux, nous a permis d’accéder à des espaces plus grands et plus fonctionnels. Nous avons pu accueillir le public dans de meilleures conditions. Le travail et la complémentarité bénévoles / salariés est une richesse de notre association. Cependant, suite à la professionnalisation de l’association et l’évolution du contexte, un écart se creuse. Les administrateurs doivent « entrer » dans des fonctions plus managériales : RH, Comptabilité, gestion, méthodologie de projet…
2010 à 2020
De nombreuses actions se sont développées à l’Arel, ce qui a contribué à la transformer en modèle plus ambitieux, ouvert plus largement avec un projet social défini et structuré avec tous les acteurs gravitant autour et pour l’Arel. Après un accompagnement via le Dispositif Local d’Accompagnement, nous avons réactualisé notre projet associatif et nos statuts. Cette démarche a nécessité la structuration en 5 pôles qui ont permis d’entrevoir les axes de travail. Ce travail a été validé par l’Assemblée Générale extraordinaire du 9/02/2017 et nous a permis d’obtenir le label EVS.
est créée le 19 décembre 1979 : elle était constituée à l’origine de bénévoles qui s’impliquaient alors dans l’animation culturelle et socioculturelle.
En 1980, le premier atelier de l’ Arel dans les locaux du Parc Rocheteau fut le labo photo, ensuite vinrent les ateliers travail du cuir, tissage, sérigraphie, imprimerie, poterie, reliure puis radio et vidéo.
Le théâtre a commencé dans la salle 3 de l’ancienne mairie avec « la Légende des Dames de Meuse ». Une autre équipe – le Théâtre de la Boucle – a présenté dans la salle Jean Vilar « les Batisseurs d’Empire » de Boris Vian, puis « le Fétichiste » de Michel Tournier, « la Leçon » d’Ionesco et plus tard « la Maison de Bernarda » par la compagnie « Goutte à Goutte ». Des jeunes ont monté un théâtre forum sur le thème du Sida et puis du théâtre de rue avec Drache – affiche vivante du festival Contrebande 99, et en 2001, Homo Plagus…
Les Chapeaux de l’Arel ont aussi débuté dans la salle 3, pour se poursuivre dans les cafés puis dans la salle Boris Vian de l’école Jean Macé…
Toujours dans la même salle 3, les enfants fréquentaient le mercredi après-midi un pré-CLSH qui évolua en « Artistes en Herbe » à Jean Macé pour devenir « Les P’tits Loups » d’aujourd’hui.
Un foyer de jeunes a fonctionné dans la salle 1 de l’ancienne mairie : aujourd’hui, c’est le secteur Jeunes.
L’Arel a également organisé des expositions artistiques et documentaires en particulier sur le patrimoine local : le travail du bois, l’énergie de la Faux (un ruisseau ardennais), les vieux chevaux de Revin. C’était l’oeuvre du groupe Musée Vivant Celui-ci a également à son actif un film vidéo sur la fonderie Revinoise : « Travelling pour un souvenir inconnu » et une brochure sur l’ « Énergie d’un ruisseau ardennais » : la Faux. de nombreux objets anciens ont été collectés…
Le club modélisme est né à la suite d’une exposition sur les Trains d’hier et d’aujourd’hui, et du baptême de la rame TER « Ville de Revin ». Il s’est développé dans des préfabriqués au Collège Briand. De nombreuses sorties ont été organisées et l’exposition TRAM accueille à Revin – les années paires – beaucoup d’exposants et de visiteurs. En 2000, le club a obtenu le 3ème prix au mondial de la maquette de Paris, et en 2001, il va s’installer à Jean Macé.
Un concours de « Mots Croisés » et un tournoi d’échecs sont organisés depuis plusieurs années.
Le secteur Multimédia s’est orienté vers les outils numériques depuis qu’il a reçu l’aide des villes de Haybes, Fumay et Revin. Cette année là, différentes subventions ont permis à l’Arel d’acheter des ordinateurs, appareils vidéo et photo… Un salon multimédia, fête de l’Internet, est organisé en février-mars 2001.
En coopération avec la ville de Revin, et son PIJ, un cyber point jeunes a fonctionné.
En 2003 création du groupe Percussions et en 2004 la Fantastique Meute Revinoise rassemble des échassiers, des jongleurs, des loups etc… Ces deux ateliers se produisent souvent dans la rue.
Des événements majeurs se sont succédés durant ces 20 dernières années :
– 1983 : 1 ère Semaine de la lecture organisée par l’Arel.
– 1985 : Création de la Fête du Pain : manifestation consacrée à la fabrication de pains artisanaux, avec des concerts divers, des activités destinées aux enfants, différentes expositions et démonstrations sportives.
– 1990 : Le Festival Franco-Belge est créé en partenariat avec des associations belges.
Il deviendra ensuite Contrebande, en référence à la contrebande de tabac organisée pendant la dernière guerre. Ce festival est une grande manifestation culturelle regroupant notamment les arts de la rue, des installations plastiques, le Printemps des Enfants, A-Muselez Vous …
L’Arel participe à la semaine santé et à la semaine interculturelle pendant laquelle elle organise un débat sur des thèmes de « société ».